
Sur un texte de Sully-Prudhomme, Gabriel Fauré a composé cette mélodie que j’ai enregistrée il y a quelques mois. J’aime sa simplicité qui n’est qu’apparente. L’extrême acuité du regard des amoureux face aux tableaux les plus simples de la vie, en pleine indifférence pour tout ce qui ne concerne pas leur passion… Portée par une ligne apparemment légère mais qui se densifie à la fin jusqu’à la répétition, comme si le couple voulait se persuader qu’il pouvait vivre son amour en dépit des autres, hors du temps…
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