La musique a été ma première émotion.
Opéra de Paris, 1966: Faust de Gounod avec l’inoubliable Jacques Mars. J’ai pris en plein visage le tourbillonnant mélange du son et de l’image avec, de surcroit cette proximité de la scène qui me rendait le spectacle effrayant et fascinant à la fois.
Mes parents, artistes lyriques, ne s’étaient pas trompés. J’étais ébloui, vacciné, transporté dans un monde que je devais fréquenter par éclipse avant d’en faire une activité pérenne à partir de 2007: le chant.
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