Il est arrivé à Manet d’utiliser la photo. Ainsi, il a exécuté en 1860 (ou en 1856, les avis divergent) une eau forte d ‘Edgar Poe d’après un daguerréotype, ou encore un portrait gravé de Beaudelaire selon une photo de Nadar, en 1862. La photo était une aide précieuse pour les portraits et Degas l’a largement utilisée, ainsi que Bazille qui terminera son « jeune homme nu couché dans l’herbe » d’après un daguerréotype.
Beaudelaire s’inquiète de l’influence de la photographie sur la peinture et écrit:
« En matière de peinture et de statuaire…s’il est permis à la photographie de suppléer l’art dans quelques une de ses fonctions, elle l’aura bientôt supplanté ou corrompu tout à fait grâce à l’alliance naturelle qu’elle trouvera dans la sottise de la multitude. Il faut donc qu’elle rentre dans son véritable devoir qui est d’être la servante des sciences et des arts »
Voilà donc la photographie habillée pour l’hiver… à suivre !
Votre commentaire