Ce matin j’ai marché le long du cimetière
Tombes froides et grises.
L’empreinte de mes pas martyrisait la terre.
Le clocher de l’église
Emergeait du brouillard. Je regardais les pierres
Qui se couvraient de mousse
Et les arbres pleuraient quelques larmes amères,
Tapis de feuilles rousses.
Ton nom s’est effacé sur la stèle endormie
Où veille un ange blanc
Qui penche son visage sur mon Ophélie
Celle que j’aime tant.
(c) Musefabe 2007
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