Un jour, je partirai au pays de Sancerre
Et j’y retrouverai des lambeaux de jeunesse
Accrochés aux chemins qui portaient nos ivresses
Et les nuits parfumées, les vignes dans la terre.
Un jour, je marcherai, sans penser à demain
Guidé par les étoiles comme au temps des chimères
Bivouac improvisé au bord de la rivière
Et les nuits d’amitié, le monde dans nos mains
Un jour je le ferai, ce modeste voyage
Après avoir glissé sur le pont de Briare
Je verrai nos reflets dans les eaux de la Loire
Et la nuit passera, sans demander notre âge
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