Le Voyageur

Pourquoi cette impression de n’être plus moi-même?
Se dit le voyageur de retour au pays.
La valise posée, il s’assoit sur son lit,
Une larme sillonne son visage blème.

Et dans son âme en deuil, comme un matin de pluie
Le destin a creusé une étrange lézarde
Et son coeur qu’il croyait à l’abri des échardes
Soudain s’est mis à battre en sortant de l’oubli

Une brise si douce a soufflé sur sa vie
Qu’il a fermé les yeux, incrédule et moqueur
Ce n’était pas un rève! Comme passaient les heures

Et qu’il sentait grandir la tendre maladie
Dont il était atteint, il attendit le jour…
Le lendemain matin, il était mort d’amour

(c) Musefabe 2006

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