Au fil de l’eau dormante

Une pluie noire suinte des nuages en pleurs
Et les gouttes opaques
Tombent en larges flaques
Dans le naos de mon coeur

La pénombre me va bien
Chassez la lumière qui me blesse
Et ramassez l’ombre que je laisse
En tremblant, au creux de mes mains

Partez au loin ! Plutôt non ! Restez je vous en prie !
Restez ! Souvenirs coupants comme des lames
Ebréchées. J’ai mal à mon âme
A en perdre l’esprit.

Elle est là ! Cette fois c’est la nuit
Dont le velours humide recrouvre les tombeaux.
Des voix se perdent dans le château
Chancelant de ma vie.

(c) Musefabe 2006

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