S i je pouvais réver à un simple chemin
Y imprimer mes pas, marchant jusqu’à demain
L égere, esprit serein, le vent dans les cheveux
V ivant toutes mes vies, faisant ce que je veux
I l me faudrait encore au profond de mon lit
A rréter les pensées qui hantent mon esprit.
N ‘est-il pas merveilleux de se savoir aimé ?
E t pourquoi cette joie ternie ? Qu’ai-je donc fait ?
K adine d’Istanbul, aux côtés du Sultan
H ativement parée de ton voile d’argent
A quoi donc penses-tu, toute vêtue de bleu ?
S ait-il au moins quelle est la couleur de tes yeux ?
S ans même t’avoir vue, il veut t’aimer déjà…
I l te tendra la main, puis t’abandonnera.
O h, si tu revenais dans ta France natale
P lus d’un preux chevalier te mènerait au bal
E n se tenant debout près de ta haquenée !
E spère! A Galata, le soleil s’est levé !
(c) Musefabe 2006
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