A mon cher Max Jacob

Il pleut sur la ville noire
L’ombre glisse dans les ruelles humides
La voix de son amour traverse la nuit
Les toits se referment sur les vies trop courtes

Le choeur des jeunes gens s’élève dans la clairière
La joie est douce et éphémère
Oh revenez, mes amis que je ne connais plus
Chantez, nymphes couronnées de fleurs blanches

Dans la ronde insensée
Vos mains se joignent et se referment sur rien
Rires forcés
Vous avancez, la brume couvre l’horizon de gris

Du haut de son néant bien à lui
Le pauvre Max a bien souffert
Vautré dans ses Egrégors
Coeur pur arraché à Drancy

(c) Musefabe 2005

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